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bienvenue sur le blog d’omar saada. accueil #521 (pas de titre) a propos auteur: archives mai 2015 janvier 2014 septembre 2011 mai 2011 avril 2011 mars 2011 février 2011 janvier 2011 décembre 2010 novembre 2010 août 2010 mai 2010 avril 2010 septembre 2009 août 2009 juillet 2009 juin 2009 mai 2009 avril 2009 mars 2009 décembre 2008 novembre 2008 mars 2008 février 2008 décembre 2007 novembre 2007 octobre 2007 calendrier juillet 2019 l ma me j v s d « mai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 edition le dévouement sans faille pour la nation est une obligation à laquelle aucun algérien, digne de ce nom, n'a le droit de se dérober ; tout comme aucun citoyen ne peut se soustraire au devoir encore impérieux, qui incombe a toutes et à tous, d'uvrer concrètement et sans relâche, pour honorer l'engagement manifestés a nos glorieux martyrs qui, étant animés par un patriotisme intransigeant, ont mené un combat héroïque et sans concession afin d'enrayer le favoritisme ségrégatif et restituer au citoyen sa dignité confisquée. ils se sont sacrifiés donc dans le souci de nous permettre d'édifier un état démocratique et de droit dans lequel aucune algérienne ni algérien ne doit être invincible devant la force de la loi, ni agressé indûment au nom de cette même loi. un état qui aspire à un mieux-être de ses citoyens doit, tout d'abord, exterminer les stigmates de la trahison, les mandataires de l'injustice et les semeurs de la hogra (le mépris). visiteurs il y a 1 visiteur en ligne vous devez être connecté à votre compte pour me contacter sondage désolé il n'y a aucun sondage disponible actuellement. 14 oct 2007 posté dans non classé par pompier003 à 2:15 | 6 réponses » a lire l’intitulé » la déchéance administrative » sur ce lien : http://www.facebook.com/media/set/?set=a.489031871116298.120594.100000284696828&type=3&l=5817d51726 sans commentaires richesse ??? pauvre té immolation corruption harga بدون تعليق j’accuse le régime algérien mafieux d y être indéniablement l’initiateur de toutes les infamies qui ont traîné le peuple dans cette misère terrible, vérifiable et avérée. ces énergumènes qui ont trahi le sang des glorieux martyrs http://www.facebook.com/profile.php?id=100000284696828 plus d’articles sur : pompier003.unblog.fr 14 mai 2015 en partance pour la libye, le 01 mai 2005 ! posté dans non classé par pompier003 à 1:05 | pas de réponses » c’est le 29 avril 2005. mon procès prévu dans trois jours au tribunal d’illizi se rapproche avec une rapidité inhabituelle. je ne savais toujours pas où mettre de la tête. mon état d’esprit me rend les choses difficiles et ne me donne même pas la possibilité de réfléchir. j’ai passé toute cette journée à organiser mes documents dans l’attente de mon neveu (…) qui devait rencontrer des amis à lui pour me trouver une issue avant qu’il ne soit trop tard. tard dans la nuit, il pointa devant ma porte. pale et mal rasé, il m’a donné l’impression d’être revenu de l’au-delà. avant de prendre place au salon, il me lança d’une voix sèche « après demain, tu prends le départ vers la libye », il demanda un verre d’eau et d’enchaîner, en m’exhibant une enveloppe : «voila ton billet d’avion et 500 euros qui te permettront de te prendre en charge là-bas, ne serait-ce que quelques semaines, le temps que tu réfléchisses posément ». sans me donner l’impression d’attendre ma réponse, il martela : « tu prépares tes effets le plutôt possible et, surtout, pas de livres, pas de dossiers, pas de journal de presse, et même pas la moitié d’un document, dit-il, cette fois, c’est l’ultime chance qui t’est offerte, il ne faut pas la gâcher ». je me suis contenté d’acquiescer sans dire mot, car je savais que c’était, pour moi, l’unique choix à même de m’éviter d’aller finir mes jours en prison. le samedi 30 avril 2005, et afin d’écarter des préjugés éventuels quant a ma « fuite » vers la libye, je me suis présenté, tôt le matin, au tribunal de boumerdes , assister au procès d’une nouvelle affaire de diffamation, la 22eme je pense ! et comme presque toujours, j’ai bourré mon cartable d’un bon nombre de documents, inutiles pour la plupart, du moment que la convocation reçue ne comportait aucune indication sur l’objet de l’accusation. mais cette fois, je me suis soumis à cette énième aberration de la justice en n’ayant qu’une seule chose en tête : écarter le moindre soupçon quant a mon départ prévu le lendemain vers la libye, et démontrer, aussi et surtout, que la décision des magistrats d’illizi lesquels, selon certaines indiscrétions, voulaient me considérer en fuite, lors du procès prévu dans deux jours au tribunal de cette ville, est fallacieuse. ce matin la, à la rentrée du tribunal de boumerdes, il y avait un dispositif de sécurité impressionnant. pour la première fois, j’ai eu une inquiétude inhabituelle. une froideur envahissait mon corps. j’avais vraiment crains de subir le sort qu’a subit med benchicou l’auteur de « bouteflika une imposture algérienne », quelques mois auparavant, lorsqu’il fut interpellé au tribunal d’el-harrach. j’allais rebrousser chemin avant de prendre mon courage entre mes mains et d’entrer dans l’enceinte du tribunal. maitre rachid, mon avocat, était déjà la. et a mon grand soulagement, l’avocat, qui a remarqué mon inquiétude apparente, m’a rassuré que cette armada de policiers et de gendarmes n’était là que pour mater la colère des familles de jeunes manifestants anti-régime incarcérés dans la localité de naciria, dont le procès est prévu ce jour la. et comme presque toujours, la majorité des affaires programmées, dont la mienne, furent reportées. en partance pour la libye, le 01 mai 2005, et contrairement à mon départ d’auparavant vers le maroc, où je fus invité « gentiment » par la police des frontières du royaume de rebrousser chemin dans un délai de trente six heures, je me suis résolu de garder mon profil bas et ne plus réitérer l’erreur que j’ai commise à casablanca. l’expérience du maroc m’a donné la certitude que les systèmes oligarchiques, en dépit de leurs grandes divergences, s’entendent parfaitement lorsqu’il s’agit d’assaillir les indociles aux régimes dictateurs. je devais survivre donc dans la discrétion la plus totale, limiter mes contact au juste indispensable quelle qu’elle soit la durée de ma cavale. je savais que ca ne sera pas facile de survivre seul, isolé du monde, durant des semaines, peut-être des mois voire des années, mais c’était la seule façon a même de m’éviter des mauvaises surprises. il me fallait du temps, beaucoup de temps pour pouvoir sortir de cette situation inextricable. a ma descente à l’aéroport de tripoli, au crépuscule, le ciel était rouge comme s’il se débarrassait de ses dernières flammes avant l’obscurité. l’air halluciné, je n’avais toujours pas réalisé ce qu’il m’arrive. je me disais que c’est peut-être un de ces mauvais cauchemars dont nous nous soulagions juste au réveil. quitter ma famille et débarquer dans un pays étranger duquel je ne connaissais que le nom, sans avoir le moindre indice sur ce que me cache le lendemain, ne peut survenir que dans un mauvais rêve. a vrai dire, je me faisais des illusions, car il fallait bien que ça m’arrive un jour ou l’autre, un malheur comme celui la. mon cauchemar ne fait que continuer . au contrôle de police, je suis passé comme un coup de vent, sans difficulté. le policier de service a apposé son visa sur mon passeport sans me regarder. j’ai récupéré ma petite valise et me suis dirigé, en pressant le pas, vers un guichet du masraf (la banque), échanger une somme d’argent : cent euros c’est cent soixante dinars libyens seulement. la peur me serre le ventre. il faisait nuit lorsque je suis sortis de l’aérogare. des clandestins chassaient leurs derniers clients. l’un, un vieux barbu, a proposé de m’embarquer pour 10 dinars libyens. j’ai acquiescé sans réfléchir. je voulais arriver au plus vite en ville avant que ses hôtels affichent complets. avant de démarrer le moteur, difficilemen